Damien Rice "O", splendide
C'est en effet un peu tard, que je décide de vous parler du premier album du compositeur irlandais Damien Rice qui va sortir au printemps son second opus.
"And so it is, juste like you say it would be, life goes easy on me..." est l'entrée en matière du film Closer, film de Mike Nichols. Juste après la séance, je me précipite sur google et découvre l'interprête de ce sublime morceau, il s'agit de Damien Rice. Je me procure le disque et... la claque.
10 morceaux de guitare acoustique oscillant entre douceur et colère, entre poésie et mélancolie, sous quelques lignes de violoncelle. L'entrée en matière, "Delicate" nous plonge dans l'univers du bonhomme, une batterie et une basse discrètes, une guitare sèche et du violoncelle. Le merveilleux titre "The Blower's Daughter" nous arrive comme une révélation, la voix de Lisa Hannigan apportant un côté touchant à la réalisation.
Les titres s'enchainent comme par magie, "Older Chests", "Amie", "Cold Water" jusqu'à cet étrange "I remember" où Damien laisse éclater sa colère dans un vacarme éblouissant. Puis, pour terminer ce disque, le magnifique "Eskimo", en ternaire, où notre irlandais nous parle de ses peines juste avant le superbe crescendo final relayé par une diva, vous terminez ce disque au beau milieu d'un opéra.
L'authencité à l'état brut, comme le son de ce disque sans fioritures, couvert de cordes mais à aucun moment grandiloquent, qui vous transportera dans un monde mêlé de poésie et d'amertume.
Un grand album d'un artiste malheureusement trop méconnu.
1 Comments:
Tout est dit - vu sur scène au Transbordeur à Lyon (y'avait pas grand monde, essentiellement des étudiants étrangers...grrr...). C'était impressionnant d'intensité malgré l'absence de sa chanteuse : il nous prend à la gorge dans un registre en finesse et en douceur et nous met en transe par des finaux hurlants et saturax. PUISSANT.
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